Le Père Élysée Koffi vient d’être nommé vicaire à la paroisse de Vaulx-en-Velin. Il rejoindra son nouveau poste à la rentrée pastorale de septembre. Dimanche, 16 juin, en la chapelle des Cartières nous allons l’entourer pour lui dire merci et l’accompagner dans ce nouvel apostolat. La messe sera suivie d’un apéritif auquel sont conviés tous les fidèles qui auront partagé notre eucharistie. Ils pourront s’entretenir avec Élysée.
Ci-dessous un petit entretien avec Élysée :
– G. Bonjour Élysée, tu as reçu ta nomination pour la paroisse de Vaulx-en-Velin, comment envisages-tu ce nouveau poste vers lequel tu es appelé ?
-E. D’abord je dis merci à Dieu pour tous ces bienfaits dans ma vie. Pour moi, la mission c’est un engagement qui demande de la détermination et quand on est déterminé, on sait aussi s’abandonner à la volonté de Dieu pour accomplir la mission donc j’accueille à cœur joie, cette nouvelle nomination que les supérieurs m’ont confiée. Ce sera une pastorale paroissiale. J’ai déjà travaillé dans une paroisse en tant que vicaire en Côte-d’Ivoire (CI)pendant trois ans, je pense que ce seront les mêmes activités paroissiales qui vont continuer : la pastorale, les prédications, l’écoute, la catéchèse, l’intégration de la catéchèse, la pastorale des malades etc. Ce sont toutes ces choses qui vont nourrir nos activités et qui nous invitent à être proches des gens, comme notre charisme missionnaire nous le demande. C’est ce que j’envisage pour mon nouveau poste. Mais comme j’arrive sur le terrain, j’essaie d’observer et aussi, j’accueille ce que le curé me proposera le curé dans cette paroisse.
La paroisse de Vaulx-en-Velin est une paroisse missionnaire dans l’archidiocèse de Lyon, elle a été confiée aux Missions Africaines (SMA). Il y a une certaine marque missionnaire qui est constatée au niveau de cette paroisse. La SMA, quand elle travaille, partout où elle passe, elle marque de son empreinte missionnaire. Ce n’est pas elle qui le déclare, mais qui est constaté par les paroissiens. Je prends pour exemple, là où j’ai travaillé en Côte-d’Ivoire. Nous étions au milieu de quatre paroisses, mais les fidèles qui venaient de part et d’autre, nous disaient, les prêtres ici sont différents, il y a une certaine simplicité, on peut les approcher facilement. C’est cette marque missionnaire qui nous fait notre ADN.
G.-Quel est ton regard sur ces deux années vécues aux Cartières ?
E.-Ça été un moment de joie, bien qu’au début cela été difficile, parce que je venais juste d’arriver en France. S’adapter à deux climats bien opposés, c’était un peu compliqué, mais par la grâce de Dieu, après je me suis ajusté. Tout s’est bien passé, j’ai été content de mon séjour aux Cartières. J’ai été aussi content du service rendu aux groupes et aux personnes qui sont passés dans cette maison. Pour moi, le service, c’est le point essentiel de la vie de la personne humaine. En effet, nous naissons servis et nous devons rendre service parce qu’au soir de nos vies, nous serons encore servis. Le service fait partie intégrante de la vie de toute personne humaine. Pour moi, c’est un élément clef dans ma vie de chrétien, dans ma vie missionnaire, dans ma vie de prêtre. Cela a été une très grande joie pour moi de me mettre au service des gens et des groupes qui sont venus dans cette maison.
propos recueillis par Gérard, sma